Le Bond nouveau est arrivé et c’est un très bon millésime, un des meilleurs !
Face à la concurrence des série comme Mission Impossible ou les Bournes pour le cinéma et même 24h chronos ou Alias pour la TV, la franchise devait réagir allait elle continuer dans la surenchère comme le dernier ou revenir sur de nouvelle base ?
Pour une fois les producteurs ont pris un risque (calculé), et sont revenu à l’essence même du mythe (ce qui avait plutôt bien réussit à Batman). Bond redevient donc un homme de terrain un vrai ! Il coure, saute (voir la spectaculaire poursuite à pied du début), se bat, se fait torturer, empoisonner, tromper.
Il a un permis de tuer et s’en sert, les combats au corps à corps sont brutaux et laisse des traces, ont souffre et ça saigne (beaucoup pour un Bond)! Et cette fois on souffre avec le héros, ce n’était plus arrivé depuis longtemps et c’est la qu’on se rend compte du mal qu’un Roger Moore a bien put faire à la série !
Daniel Graig lui doit savoure sa revanche sur ces détracteur, non seulement il est un excellent Bond mais aussi un des meilleurs, il a le mérite de changer de registre, on est loin du dandy Mooresque que Brosman était devenu ! Signe des temps Bond apparaît en smoking seulement après une heure de film.
Côté scénario, on reste simple et on nage en pleine actualité avec financement occulte des terroristes via le boursicotage, en un mot grâce aux attentats certaines personnes se font de grosse fortune (et si ces personnes étaient les terrorisyes ?), on est loin des mégalots qui veulent dominer le monde !
Et puis il y cette scène tout bonnement génial par sa simplicité et son sadisme qui clôture le film en beauté ou Daniel Graig prononce enfin son fameux « Bond – Mon est James Bond ». Un moment de pur bonheur, qui clôture un des meilleurs films de la saga !