Harper’s island / 2009
Origine : USA
Genre : Horreur
Scénario: Ari Schlossberg (13 épisodes); Jeffrey Bell (3 episodes); Tyler Bensinger (2 episodes); Robert Levine (2 episodes); Christine Roum (2 episodes)
Episodes :
1. Bienvenue sur l'île maudite (Whap) réalisation : Jon Turteltaub
2. La Corde (Crackle) réal: Sanford Bookstaver
3. Le Fusil (Ka-Blam) réal: Steve Boyum
4. Le Revolver (Bang) réal : Steve Gomer
5. Le Couperet (Thwack) réal : James Whitemore Jr
6. Le Harpon (Sploosh) réal : Scott Peters
7. L'Incinérateur (Thrack, Splat, Sizzle) réal : Scott Peters
8. La Flèche (Gurgle) réal : Rick Bota
9. Le Sécateur (Seep) réal : Greg R Baxley
10. Le Piège (Snap) réal : Steve Boyum
11. La Lame (Splash) réal : Rick Bota
12. Le Couteau (Gasp) réal : Seth Mann
13. Le Coup de Grâce (Sigh) réal : Sanford Bookstaver
Distribution:
Elaine Cassidy (Abby Mills); Christopher Gorham ( Henry Dunn); Katie Cassidy (Patricia « Trish » Wellington); Cameron Richardson (Chloe Carter); Adam Campbell (Cal Vandeusen); C.J. Thomason (Jimmy Mance); Jim Beaver (Shérif Charles Mills); Callum Keith Rennie (John Wakefield)
Résumé :
A l'occasion d'un mariage, un groupe d'amis se retrouve sur une île près de Seattle, qui a été le théâtre d'une série de meurtres sept ans plus tôt. Un par un, les protagonistes commencent à être assassinés...
Entre les enquêtes de nos amis médecins légistes amateur de « Who » (le groupe pas la série !), des naufragés égarés dans la quatrième dimension et les délires de quinquagénaires un peu fofolle le paysage télévisuelle laisse peu de place à des séries dites de pur divertissement, vous savez le genre qui pullulait dans les années 80 (comme l’Agence tout Risque) et que l’on regardait parce qu’on savait ce qui allait se passer à l’avance ! A part « 24 heure Chronos » LA série régressive par excellence (à égalité avec « Prison Break »), on essaye toujours de faire originale, heureusement voila « Harper’s Island ». Sur le canevas ultra codifié du slasher revu par Hollywood comme « Souviens toi l’été dernier » et autre « Urban legend », voila une série qui ne se prend pas le choux et offre aux spectateurs ce qu’il désire, c'est-à-dire des meurtres ! L’idée (qui n’en est pas une en fait) est de jouer à fond sur les stéréotypes de rigueur dans ce genre de production, le but est double attirer les téléspectateurs qui n’ont jamais vu un film d’horreur (ça existe ?) et amuser le vieux briscard à qui on ne la fait pas. C’est la que les producteurs se sont planter royalement car la plupart des téléspectateurs ne résistent pas au delà de trois épisodes décontenancé et surtout peu habitué par l’accumulation d’incohérence et de clichés (la blonde un peu gourde, la petite fille inquiétante, le gros, l’intello, le chien,…), en fait seul reste les amateurs du genre qui suivront patiemment l’intrigue en attendant que le tueur taille dans le lard et en essayant de deviner qui est le(s) coupable(s), ce qui est relativement évident, car comme dirait notre ami Sherlock Holmes « Lorsque vous avez éliminé l'impossible, ce qui reste, si improbable soit-il, est nécessairement la vérité ! ». Les meurtres sont évidemment soft (beaucoup de hors champs) mais le résultat est parfois impressionnant (les morceaux de corps attachée à une ligne de pèche, un corps coupé en deux, un autre empalé sur un arbre,…) et le résultat se montre plus explicite que certains films dits d’horreur !
Ne rater pas les trois derniers épisodes ou le fameux tueur agis enfin à découvert coursant les survivants d’un pas lent mais assuré, d’ailleurs inutile de se presser car les bougres sont tellement mauvais tireurs qu’ils ratent plusieurs fois (avec un calibre 12) le psychopathe pourtant complètement immobile ! Bref c’est marrant comme pas deux on a l’impression que Jason c’est égaré dans une série pour ado en démolissant un maximum le casting composer de beaux ténébreux et d’anorexiques sans une molécule de cellulite, au fait n’oubliez pas les chips et la bière.