V / 2009
Avec :
Elizabeth Mitchell (Erica Evans) ; Joel Gretsch (père Jack Landry); Morris Chestnut (Ryan Nichols) ; Morena Baccarin (Anna); Logan Huffman (Tyler Evans) ; Lourdes Benedicto (Valerie Stevens) ; Scott Wolf (Chad Decker) ; Laura Vandervoort (Lisa), Charles Mesure (Kyle Hobbs)
Saison 1 :
Episode 1 : Pilot : Premier Contact
Episode 2 : There is No Normal Anymore : Résistance
Episode 3 : :A Bright New Day : Une Ere Nouvelle
Episode 4 : It's Only The Beginning : La Cinquième Colonne
Episode 5 : Welcome to the War : Bienvenue Au Front
Episode 6 : Pound of Flesh : Message D'Espoir
Episode 7 : John May : L'Histoire De John May
Episode 8 : We Can't Win : On Ne Gagnera Jamais
Episode 9 : Heretic's Fork : Traqués
Episode 10 : Hearts and Minds : Du Sang Sur Les Mains
Episode 11 : Fruition : Mise En Scène
Episode 12 : Red Sky : Ciel Rouge
La mise en chantier d’une nouvelle version de la série culte V avait fait naitre de grand espoir mais aussi quelques craintes. En effet si certaines reprises ce sont révélées des plus judicieuse (voir Galactica) d’autre sont complètement tombée à plat (K2000, Bionic Woman) et non guerre dépassé le stade de la curiosité. Mais s’attaquer à une institution comme V était un défi qui méritait bien d’être tenté. Car si la série de Kenneth Johnson à marqué toute une génération ce n’est pas par hasard, en effet si on pouvait reprocher à la série un côté parfois naïf et quelques fois maladroit (le bébé visiteur digne d’une marionnette du Muppet Show), on ne pouvait nier sa sincérité, son incroyable efficacité (musique, effets spéciaux, cascades,…) et un tempo qui fut rarement égaler (voir le cliffhanger qui clôture la première mini série).
Je suppose que comme la plupart des aficionado j’attendais de cette nouvelle version qu’elle fasse mieux sinon aussi bien que son modèle, malheureusement c’est loin d’être le cas. L’approche était pourtant intéressante les visiteurs utilisant dans cette nouvelle version une stratégie plus subtil (fini les uniformes rouges et les armes) en se servant des médias, modelant l’information à leur avantage. D’ailleurs leur principal allié n’est il pas un journaliste des plus ambigus, pour le reste la série se concentre sur divers personnages dont les principaux sont un curé vétéran de guerre, un agent du FBI et son insupportable fils, un visiteur infiltré et un mercenaire. En resserrant l’action sur ces personnages humains et leurs interminables états d’âme la série s’enlise et finit par s’étouffer, heureusement quelques scènes d’action (dont un combat sauvage entre Erica et un visiteur) viennent nous réveiller de temps en temps. Mais c’est surtout la prestation de Morena Baccarin qui maintient l’intérêt, l’actrice qui interprète le rôle d’Anna la reine des visiteurs est la révélation de la série et sa présence sauve l’entreprise du naufrage. Les producteurs Scott Peters (le créateur de la série Les 4400) et Scott Rosenbaum (scénariste et producteur de Chuck et The Shield) se rendant surement compte que leur création prenait l’eau de toute part accélère le tempo pour un dernier épisode d’anthologie qui sauve presque la série du néant. Mais à force d’avoir mis en second (voir troisième) plan le côté science fTiction au profit d’une approche plus accès sur le thriller (on pense souvent à l’inévitable 24H Chrono) et le drame la série finit par oublier qu’elle doit aussi divertir.
Ce qui surprend aussi c’est l’indigence de certains effets spéciaux notamment le crash du chasseur dans le premier épisode et l’utilisation de CGI pour certains décors digne d’une mauvaise série b. Mais la plus grande frustration reste surement l’absence de scène choc montrant la véritable nature des visiteurs, certes le sujet est effleuré (notamment lorsqu’Anna décide de procréer) mais jamais un de nos amis visiteur ne se dévoile au grand jour (ce qui était pour beaucoup dans le succès de la série de 1983).
Malgré tout la saison 1 semble avoir suffisamment cartonné pour qu’une saison 2 soit tournée, quoique que beaucoup susurre que la série ne doit sa survie qu’a l’échec d’une autre série ABC « Flashforward ». En tout cas les producteurs promettent une saison 2 mémorable (sic) avec « "plus de révélations sur les lézards, plus de détails sur la mythologie des V's, plus d'action et plus de twists dans le scénario", ils n’ont d’ailleurs pas hésité à rappeler l’ancienne garde avec les apparitions de Marc Singer et Jane Badler ( qui va incarner la mère d’Anna !) histoire de rameuté les nostalgiques.
[i]une vieille connaissance
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Et personnellement, Morena Baccarin n'a pas réussi à me convaincre, ou du moins son personnage de Anna. Comme sur les deux photos, elle a une seule expression en permanence, un espèce de pseudo sourire devant être à mi-chemin entre la fausse bienveillance et la vraie psychopathe. Mais au final cela ne lui donne aucune personnalité forte et elle se noie bien dans l'ennuie de la série. 
